Restructuration du service restauration au Lycée Théodore Monod
Maître d’Ouvrage : CONSEIL RÉGIONAL DE BRETAGNE
Lieu : LE RHEU (35)
Surface : 2 353 m²
Montant : 4 655 011 € H.T.
Qualité Environnementale : Répond à l’éco référentiel de la Région

SELARL MICHOT ARCHITECTES (Mandataire) / GROUPE BETOM (Économiste, BE Structure, BE Fluides) / CAP TERRE (BE HQE) / ACOUSTIQUE YVES HERNOT (Acousticien) / PROCESS CUISINES BLANCHISSERIES (BE Cuisines Collectives)

Le projet consiste en la restructuration lourde du bâtiment T4, ainsi qu’en la construction d’une extension permettant l’accès et l’attente au restaurant scolaire.
Ce bâtiment dont la construction date de la même époque que le reste du lycée (1975), ne répondait plus aux attentes des utilisateurs, et ne pouvais plus répondre aux évolutions d’effectifs actuels et futurs du lycée.
A l’occasion du projet, une mise en conformité aux règlements de sécurité et d’accessibilité a été réalisée. En dernier lieu, les travaux ont permis de requalifier le bâtiment en termes d’image grâce aux travaux d’amélioration des performances énergétiques et de qualité environnementale.
L’enveloppe du bâtiment existant en béton armé a été maintenue dans son ensemble. Les modifications structurelles (suppression murs porteurs, suppression des escaliers intérieurs, création d’une nouvelle trémie et d’une gaine d’ascenseur…) se sont limitées au nouvel aménagement de l’office et des salles de restauration. Des arbitrages entre fonctionnalité et optimisation structurelle existante ont été faites afin de limiter et simplifier les adaptations sur l’existant.
En therme d’image, le travail sur les existants a consisté essentiellement au traitement des façades. Pour cette raison, le choix de la mise en œuvre d’une isolation par l’intérieure, recréant une « boite dans la boite », a été privilégiée. Cette solution permet (entre autres) de conserver l’écriture générale dont notamment les parois granit des façades. Les ouvertures entre poteaux sont modifiées, en y incluant le traitement des allèges et impostes.
L’objectif était également d’optimiser les surfaces vitrées afin d’améliorer le confort thermique et maintenir un confort visuel vers l’extérieur. La vêture extérieure avait pour vocation de supprimer l’effet « cadre » accentué par la présence à chaque trame des linteaux et allèges. Grace à la trame de protection solaire, cela a permis d’offrir une écriture plus verticale.
Plusieurs matériaux ont été envisagés. Au final des lames bois en Douglas ont jouées le rôle d’habillage. Elles ont permis, suivant l’écartement entre elles, de jouer le rôle de pare soleil (plus rapprochées) tout en gardant les vues sur l’extérieures à hauteur d’homme. Ce dispositif a été complété par du bardage bois à faux claire-voie de même nature que les lames. Les panneaux préfabriqués béton sous-jacents sont conservés en linteau et allèges, peint pour ceux qui sont restés visibles.
Le volume de l’extension est conçu dans le même esprit en retrouvant façades vitrées et bardage bois à claire voie. Cette extension reprend également le vocabulaire architectural des débords de toit, de forme et de nature identique à l’existant.

Une « boite dans la boite »